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En République Centrafricaine, la violence intercommunautaire et les conflits entre agriculteurs et éleveurs continuent de déstabiliser la région. Les statistiques suivantes illustrent l'ampleur de la crise :

 

• 1,2 million de déplacés internes (OCHA, 2023) : Ce chiffre témoigne de l'ampleur des déplacements forcés dus aux violences.

• 75 % des mécanismes traditionnels de résolution des conflits détruits (MINUSCA) : La destruction de ces mécanismes aggrave les tensions et complique la réconciliation.

• 60 % des femmes exclues des processus de réconciliation nationale : L'absence de participation des femmes dans ces processus compromet les chances de paix durable.

 

Face à cette situation alarmante, l'organisation Femmes en Danger s'engage activement sur le terrain à Bangui et depuis Paris pour apporter des solutions concrètes :

 

• Formation de femmes médiatrices dans les zones à risque : En renforçant les capacités des femmes à jouer un rôle de médiation, l'organisation vise à favoriser des dialogues constructifs et à réduire les tensions.

• Organisation de dialogues interconfessionnels avec les leaders religieux : Ces dialogues sont essentiels pour promouvoir la compréhension mutuelle et la coexistence pacifique entre les différentes communautés.

• Alerte à la communauté internationale sur l'urgence sociale : Femmes en Danger s'efforce de sensibiliser la communauté internationale à la gravité de la situation et à la nécessité d'une intervention rapide.

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La République Centrafricaine et la zone CEMAC font face à des défis immenses en matière de paix et de sécurité. Les efforts de Femmes en Danger pour former des femmes médiatrices et faciliter le dialogue interconfessionnel sont cruciaux pour restaurer la paix et la stabilité. Il est essentiel que la communauté internationale prenne conscience de l'urgence de la situation et soutienne ces initiatives vitales.